Michel LORIOT

Comment allier économie circulaire et industrie ?

Comment allier économie circulaire et industrie ? 6 mars 2024 Comment Hilti, acteur de l’industrie, à su adopter l’économie circulaire pour une construction durable. Mesure, action et transparence au cœur de l’engagement. Hilti, fort de ses 80 années d’expérience mondiale en tant que fournisseur d’outils, de services et de logiciels pour l’industrie de la construction, s’engage résolument dans le domaine de la durabilité. Dans cette quête, l’économie circulaire émerge comme une composante essentielle de la vision de Hilti pour l’avenir de la construction durable. Cet article explore en profondeur l’engagement de Hilti envers l’économie circulaire, détaillant ses initiatives et son leadership dans le secteur. L’économie circulaire : un impératif pour Hilti Hilti, depuis ses débuts, a intégré la responsabilité sociale dans son ADN entrepreneurial. Cependant, avec l’évolution des attentes sociétales, la durabilité a pris une place encore plus centrale. Dans ce contexte, l’économie circulaire émerge comme un pilier majeur de la durabilité pour Hilti. L’industrie de la construction, malgré son rôle crucial dans la satisfaction des besoins humains fondamentaux, génère des défis environnementaux significatifs. Plus de 50% des matières premières mondiales alimentent cette industrie, mais moins de 10% sont utilisées de manière circulaire. Hilti se positionne ainsi en tant que leader dans l’industrie de la construction, visant à élever la barre de la circularité. Mesurer et comprendre la circularité avec précision Pour concrétiser son engagement envers l’économie circulaire, Hilti a collaboré avec BCG pour créer son propre score d’économie circulaire. Cette initiative innovante se décline en deux aspects essentiels : le quantitatif et le qualitatif. La création d’une base de données complète des matières premières, couplée à une méthodologie holistique de mesure de la circularité, a permis à Hilti de mieux comprendre son empreinte matérielle. Cette approche englobe l’ensemble de la chaîne de valeur, allant au-delà des matières premières pour inclure les cinq blocs du cycle de vie du produit. La remanufacturation au cœur de l’action Hilti ne se contente pas de mesurer sa circularité, mais passe également à l’action concrète. Le parcours de Hilti dans la remanufacturation illustre cet engagement. Avec plus de 70 centres de réparation dans le monde entier, Hilti extrait et réutilise des composants électroniques, des moteurs et des rotors de ses outils collectés. Cette démarche vise à prolonger la durée de vie des matériaux, à réduire les risques liés à la chaîne d’approvisionnement et à minimiser la dépendance aux marchés internationaux volatils. Le fait de remanier sa chaîne de production vers une alternative plus responsable, démontre l’importance de l’économie circulaire pour l’entreprise. Digitalisation de l’économie circulaire Pour renforcer son leadership, Hilti s’est associé à BCG AX et SAP pour automatiser son score de circularité. Cette initiative vise à rendre le score plus accessible et à favoriser la digitalisation. L’objectif est de fournir une interface web conviviale qui facilite la diffusion des scores et stimule la conversation sur l’amélioration continue. Hilti aspire ainsi à offrir un service qui transcende l’industrie de la construction, s’étendant au panorama plus large des entreprises engagées dans la circularité. En publiant régulièrement ses scores de circularité, Hilti démontre sa transparence et son engagement envers l’amélioration continue. En suscitant la conversation sur les défis les plus ardus et les priorités réelles, Hilti contribue activement à façonner un avenir plus durable pour l’industrie de la construction et au-delà. Avec son leadership éclairé, Hilti se positionne comme un pionnier incontesté de l’économie circulaire dans le secteur de la construction, offrant des solutions concrètes pour un avenir plus vert et plus durable. Articles recommandés Données climatiques : une loi qui fait parler AGIGA, la solution aux surstocks de composants électroniques TSMC : vers un rebond économique futur Le marché électronique en 2023 Processeur Qualcomm : un nouveau rival pour Intel Chine : incroyable augmentation des ventes d’ASML

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Le marché électronique en 2023

Le marché électronique en 2023 24 janvier 2024 Comme à chaque trimestre, AGIGA réalise son sondage relatif aux cycles d’approvisionnement des composants électroniques et vous en fait son analyse. Résultats « La situation s’améliore », 38% de voix contre 67% le trimestre précédent « La situation reste stable », 57% de voix contre 33% le trimestre précédent « La situation se dégrade », 5% de voix contre 0% le trimestre précédent Le Q3-2023 confirme le retour à une certaine normalité. La stabilisation est en effet très majoritairement ressentie par les services achats. Le marché à moyen terme sera tiré par l’automobile et par la mémoire. Les conflits et tensions géopolitiques restent forts et toujours aussi imprévisibles. Bilan actuel L’année 2023 est l’année de rééquilibrage entre offre et demande. La fin de la pénurie observée depuis ce début d’année a repris les mêmes schémas de sortie de tension que nous connaissons depuis des décennies : Prise d’effet des dispositions supply chain “anti shortage” (Stockages de sécurité constitués, forecasts sont à leur optimum) Stabilisation du besoin. L’inflation, l’augmentation des taux d’intérêt provoquent un ralentissement de la croissance Nouvelles capacités de production de semi-conducteurs sont certainement efficaces bien que peu visibles Dans le futur L’année 2024 et les suivantes restent incertaines devant un marché en ébullition et en proie à des risques structurels : 1– L’inquiétude géopolitique : Le semi-conducteur est un sujet central aux litiges Sino-Américains. La Chine mise sous pression n’a d’autres solution que de prendre son autonomie en investissant fortement dans la maitrise de la technologie et dans l’innovation. La difficulté pour les occidentaux à intervenir plus fortement en Ukraine laisse par ailleurs ouverte l’éventualité d’une intervention chinoise à Taïwan. Toute crise politique est susceptible d’amplifier les différends actuels US, Chine, Europe, Russie qui influenceront notablement le marché électronique. 2– La re-localisation des fabs de semi en NA et en Europe :   Craignant une perte de souveraineté qui pourrait être fatale à leurs marchés militaire, médical, automobile, les états incitent les fabricants de semi-conducteurs à produire localement. Ces derniers doivent aussi réduire leur dépendance en matière première et doivent également s’adapter à de nouvelles exigences gouvernementales et environnementales. Le marché automobile Depuis quelques années la croissance des besoins de l’automobile a pris de court tous les opérateurs. Elle se maintiendra pour au moins les 15 ans à venir, ceci pour deux raisons principales : 1- L’augmentation des volumes de semi-conducteurs notamment due aux véhicules électriques : $200B en 2030 et jusqu’à $250B en 2040 2- La mutation technologique du marché automobile qui rebat les cartes. Aucun constructeur n’est désormais à l’abri de se faire distancer par de nouveaux acteurs qui s’appuient sur l’innovation pour se différencier et prendre des parts de marché. Les nouvelles technologies sont désormais l’enjeu au cœur de la concurrence des constructeurs automobiles. Les positions offensives des nouveaux venus (Tesla, BYD, XPeng, Nio, Geely, …) imposent aux constructeurs historiques l’adoption à marche forcée de nouvelles technologies. Le développement de “l’électrique” a profité aux technos Power, Sensors. C’est désormais “la voiture autonome” qui se présente comme le prochain levier de croissance et pas des moindres. Elle rendra très rapidement obsolète le parc existant. Ce seront alors l’IA, l’IoT, l’AR/VR, la data, l’HPC (High Performance Computing), la sécurisation cyber qui seront sources de besoins. Le marché de la mémoire A plus court terme, le marché de la mémoire est à surveiller de près. Avec près de 20% de croissance attendue d’ici 2028, il sera par ailleurs soumis au contexte de la migration de ses fabs à 3nm.Pour en savoir plus sur les éléments perturbateurs et leurs impacts ; consultez nos autres articles ! Un changement d’ère Les perturbations liées à la pandémie, au rebond qui a suivi et au retour à la normale ont dessiné un nouveau modèle. L’augmentation du besoin de semi-conducteurs sur le marché automobile, la nécessaire souveraineté des pays, l’armée qui s’appuie sur des armes de plus en plus intelligentes, les conflits géo-économico-politiques… sont des phénomènes durablement installés et provoquant de fortes instabilités de nos supply chains. À chaque perturbation, les cartes sont rebattues, les unités de production réaffectées impactent différemment selon les technologies utilisées, notamment celles supérieures à 90 nm, sujet que nous traiterons très prochainement. AGIGA est une place de marché qui met en ligne et vend les excédents de stocks de composants électroniques en économie circulaire. Basée sur un modèle vertueux, direct, transparent et faible coût, AGIGA est le trait d’union local entre industriels. Rendez-vous en Janvier pour réévaluer la situation avec notre baromètre AGIGA. Articles recommandés Processeur Qualcomm : un nouveau rival pour Intel Chine : incroyable augmentation des ventes d’ASML STMicro : un cours en bourse en baisse 1 milliards $ : ce que dépense Analog Devices pour son usine Processeurs et IA : l’invention révolutionnaire d’Intel ! Nvidia Dépasse Intel Au Second Trimestre 2023 Grâce à l’IA

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Processeur Qualcomm : un nouveau rival pour Intel

Processeur Qualcomm : un nouveau rival pour Intel 12 décembre 2023 Le Snapdragon X Elite fait déjà parler de lui ! Ce nouveau processeur Qualcomm, débarque sur le marché pour rivaliser avec Apple et Intel. Qualcomm, géant de l’industrie Entre casques de réalité virtuelle, smartphones ou véhicules, tous font partie de notre quotidien. Pour cela, il est difficile de ne pas mentionner Qualcomm, dont les puces se retrouvent dans une multitude de produits. En témoigne Jean Varaldi directeur de Qualcomm France : « Fournissant annuellement 14 milliards de composants à diverses industries, notre présence s’étend à plusieurs secteurs ». Aujourd’hui, l’entreprise se fixe comme objectif de conquérir le marché des PC avec les processeur Qualcomm. Une ambition qui la met en compétition directe avec Intel, un poids lourd du marché des processeur. Le défi de Qualcomm consiste à affirmer que les technologies issues du domaine mobile peuvent être exploitées pour cibler le marché des PC », explique Jean Varaldi. Cela peut faire écho à la philosophie adoptée par Apple dans le développement de ses iPhone et ordinateurs Mac. Il y a donc une convergence entre PC et smartphone, ce que Qualcomm a bien compris avec ses processeurs ! Le processeur Qualcomm 2.0 Nous y sommes, le dernier processeur Qualcomm : la Snapdragon X Elite. Ce composant consomme moins qu’une puce Intel et est donc une menace pour cette dernière. Au cours d’un évènement dédié à la sortie du nouveau processeur Qualcomm, l’entreprise a présenté un benchmark. Ils ont ainsi prouvé au monde entier que le Snapdragon X Elite consomme 30% à 50% moins que les puces d’Intel ou d’Apple. Cette consommation amoindrie n’affecte d’autant plus pas la performance qui est la même que ses concurrents. Le nouveau processeur Qualcomm fait donc une entrée fracassante dans le marché, un bilan positif pour le moment ! Source : BFMTV Articles recommandés Processeur Qualcomm : un nouveau rival pour Intel Chine : incroyable augmentation des ventes d’ASML STMicro : un cours en bourse en baisse 1 milliards $ : ce que dépense Analog Devices pour son usine Processeurs et IA : l’invention révolutionnaire d’Intel ! Nvidia Dépasse Intel Au Second Trimestre 2023 Grâce à l’IA

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Chine : incroyable augmentation des ventes d’ASML

Chine : incroyable augmentation des ventes d’ASML 11 décembre 2023 En chine, l’augmentation des ventes et d’importation de machines de photolithographie en provenance des Pays-Bas ne cesse de grimper. Selon des chiffres officiels cités par le South China Morning Post, elles ont augmenté de 29,5% en octobre. Restriction des exportations La raison principale de cette augmentation des ventes vers la chine est due à une restriction par les Pays-Bas. En effet, les Pays-Bas vont imposer une diminution des exportations vers la Chine en raison d’une pression diplomatique part les Etats-Unis. Ces derniers affirment leur volonté d’empêcher la Chine d’acheter ou produire des puces. A la date du 1er janvier 2024, ASML ne pourra plus vendre une partie de ses machines de photolithographie à des clients chinois. Cela sera possible seulement en ayant obtenu une autorisation gouvernementale. Double peine pour le groupe Néerlendais qui ne peut déjà pas exporter vers la Chine ses machines par rayonnement ultraviolet extrême. Cette technologie étant maîtrisée par eux seuls et indispensable à la fabrication de puces. Augmentation des ventes En septembre, la valeur des exportations des machines d’ASML en Chine a été mutliplié par 20 selon les chiffres communiqués. Elles avaient déjà été multipliées par 4,5 en août et par 18 en juillet. Ainsi, au troisième trimestre, la Chine a représenté 46% du chiffre d’affaires de la société, contre seulement 8% au premier trimestre. Cependant, à partir de janvier, les ventes d’ASML en Chine devraient logiquement chuter. Cela en raison de la mise en vigueur des restrictions. Les dirigeants de l’entreprise Néerlendaise se montrent positif. En effet, ils estiment être en mesure d’obtenir des dérogations quant à ces restrictions. De surcroît, la demande pour ces machines reste très importante bien que de nombreux pays accordent d’importantes subventions à leur concurrents. Cela pour doper leurs capacités de production en semi-conducteurs Source : usine-digitale

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STMicro : un cours en bourse en baisse

STMicro : un cours en bourse en baisse 11 décembre 2023 Un conflit à l’origine de cette chute STMicroelectronics perd 3,7% de sa valeur à 39,7 euros, confirmant la chute libre du cours en bourse de l’entreprise. Cela pour deux raisons principales : tout d’abord la prudence d’Ericsson et de Nordic Semiconductor, leurs principaux clients, ainsi que les nouvelles restrictions à l’exportation de puces américaines vers la Chine. Washington a récemment resserré l’étau en limitant la vente de puces Nvidia conçues spécifiquement pour le marché chinois. Cette mesure vise à bloquer l’accès de la Chine à une technologie cruciale pour le développement de l’intelligence artificielle. Elle concerne aussi ses applications militaires de pointe. « La distinction entre technologie militaire et technologie commerciale est souvent complexe », a déclaré Gina Raimondo, secrétaire américaine au Commerce. Elle souligne que certaines technologies ont des usages doubles. Elles peuvent stimuler le commerce mais aussi renforcer les capacités militaires. Ou bien accroître la surveillance des citoyens et renforcer le pouvoir oppressif des concurrents. Une baisse de la demande D’autre part, le géant scandinave Ericsson a annoncé une contraction de ses revenus au troisième trimestre. Cela est principalement due à la diminution de la demande d’équipements 5G en Amérique du Nord. L’entreprise télécom suédoise prévoit que l’incertitude pesant sur son activité de réseaux mobiles persistera jusqu’en 2024. Néanmoins, Borje Ekholm, le directeur général d’Ericsson, reste optimiste en déclarant : « Bien que la situation à court terme reste incertaine, nous sommes convaincus que la reprise viendra. Des prévisions décevantes De plus, chez Nordic Semiconductor, les prévisions pour les trois derniers mois de l’année ont lourdement impacté le cours de l’action, qui a chuté de 18%. Cette dégringolade survient après un troisième trimestre déjà marqué par des résultats décevants. Source : boursier.com

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